
Introduction
Nous savons qu'il existe différentes dyslexies, ces dernières entrainent différents problèmes. Elles impactent sur un certain nombre de domaine de cognition qui altère les qualités d'apprentissages ou les qualités linguistiques, mnésiques, et celles de coordination. Nous nous sommes donc intéressées aux problèmes de coordination motrice mais aussi linguistique (orthographe et grammaire).
Nous savons grâce aux scientifiques que le système cérébral d'un dyslexique ne peut se focaliser sur la vision des lettres en même temps que sur la suite des mots qu'elle forme. Cela entraine alors des problèmes de lecture ou d'attention.
Nous allons maintenant voir comment la musique peut aider les dyslexiques.

L'écriture améliorée grâce à la musique?
L'expérience sur les enfants
Pour réaliser notre expérience nous sommes parties d'un test réalisé par l'INSERM sur de jeunes enfants (8-11ans). Ces petits dyslexiques ont été divisés en deux groupes et durant six mois à raison de deux fois par semaine, l’un a suivi des cours de musique et l’autre des cours d’arts plastiques. Au terme de cette période, les deux groupes ont passé un test de lecture et environ 60 % des enfants dyslexiques ayant suivi des cours de musique se sont améliorés.
Dès lors, nous avons voulu essayer de retrouver ces chiffres par nous-même.
Pour cela, nous avons mené cette expérience sur le long terme avec des jeunes enfants âgés de huit à onze ans. Afin de mener cette dernière, nous avons envoyé dans un premier temps, une lettre à plusieurs écoles primaires de notre région, environ une dizaine. Seulement une a accepté de nous aider. Suite à cela, nous leur avons transmis un protocole précis. Il consistait à évaluer une première fois les enfants sur une dictée d'environ 10 petites phrases. Ensuite, les maîtresses ont fait apprendre la chanson Fait voir le son de Steven WARING aux enfants. Puis, elles leur ont appris des rythmes à frapper sur différentes parties du corps en même temps que chanter. Par exemple, frapper sa main droite sur sa cuisse droite, sa main gauche sur son ventre, et autres. Ils ont ainsi pratiqué cette activité durant sept semaines, les enseignantes ont noté quelques observations : des difficultés de la part de certains élèves ou au contraire des facilités etc... Après ces semaines de travail, les enfants sont réévalués sur la même dictée afin de voir l’évolution de leurs erreurs.
Nos résultats
Ainsi, après examen des résultats nous remarquons que :
Au début : - les non dyslexiques font en moyenne 14 fautes
- les dyslexiques font en moyenne 24 fautes
A la fin : - les non dyslexiques font en moyenne 10 fautes
- les dyslexiques font en moyenne 22 fautes
On observe donc que la majorité des enfants s’améliorent en pratiquant de la musique corporel. En effet, 63% d'entre eux se sont améliorés. L'étude sur laquelle nous nous étions basées montrait un résultat très similaire. On peut également émettre l'hypothèse que si l'expérience avait duré plus longtemps, les résultats auraient été plus visible, la diminution des fautes aurait été plus impressionnante.